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Ce magnétiseur violait pour « harmoniser les chakras »

La frontière entre guérison spirituelle et abus de confiance peut parfois se révéler fine, et c’est ce que le procès actuellement en cours à Albi cherche à déterminer. Le magnétiseur Robert E., âgé de 71 ans, se retrouve face aux accusations de viol et d’agression sexuelle formulées par six patientes. L’enquête dévoile un contexte où les soins prodigués basculent dans l’inacceptable, soulevant des interrogations sur l’exploitation de la vulnérabilité des patients.

Une patiente a été agressée lors d’une prétendue séance de relaxation

Les séances débutaient dans un climat confiant, mais prenaient rapidement une tournure effroyable. Les victimes, venues consulter pour des maux bénins telles que des verrues ou des douleurs musculaires, se retrouvaient plongées dans l’obscurité et les mains du magnétiseur devenaient envahissantes. Une patiente relate qu’après s’être confiée sur ses problèmes de santé et financiers, elle a été agressée lors d’une prétendue séance de relaxation. Cette déposition a été le catalyseur qui a incité d’autres femmes à sortir du silence.

Le thérapeute nie en bloc et parle de malentendus liés aux manipulations inhérentes à sa pratique

Face à ces allégations, le thérapeute nie en bloc et parle de malentendus liés aux manipulations inhérentes à sa pratique. Son avocat, mettant en avant l’absence de preuves concrètes, soutient cette version des faits et insiste sur le consentement présumé des séances. La défense s’appuie sur la nature subjective de la perception des victimes pour discréditer leur témoignage.

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