Au Mexique, une femme nue apparaît à la fenêtre du palais !
Dans l’imposant édifice historique du palais gouvernemental de l’État San Luis Potosí au Mexique, une silhouette éphémère s’est invitée sur la scène publique, secouant le quotidien des passants et des internautes de curiosité et de scepticisme. La représentation fugitive d’une femme dévêtue, aperçue sur l’un des balcons de la majestueuse bâtisse, a provoqué un tourbillon médiatique, poussant jusqu’aux hautes sphères du gouvernement à prendre position sur l’insolite et mystérieuse apparition.
Qui est cette dame ? D’où vient-elle et quelles sont ses intentions ?
L’incident qui a déclenché les interrogations a eu lieu le 9 avril, en plein jour, alors que des enseignants manifestaient aux abords du palais. Soudain, la nudité insolente d’une femme se manifeste au balcon, capturée par les smartphones des témoins. L’image se propage à la vitesse de l’éclair, alimentant les conversations et spéculations. Qui est cette dame ? D’où vient-elle et quelles sont ses intentions ?
« Toute l’équipe administrative était au travail, c’est une salle isolée. C’est précisément là que se trouve la silhouette de Carlota »
Face à la pression publique et médiatique, Ricardo Gallardo Cardona, gouverneur de l’État, avance une explication pour le moins surnaturelle. « Toute l’équipe administrative était au travail, c’est une salle isolée. C’est précisément là que se trouve la silhouette de Carlota », déclare le gouverneur, faisant allusion à l’impératrice Charlotte de Belgique, figure historique liée au Mexique et à l’édifice gouvernemental.
Cette intervention du gouverneur a soulevé bien des sourcils, certains y voyant une tentative d’apporter une touche de mystique à un événement probablement plus terre-à-terre. Le Parisien fait d’ailleurs remarquer qu’une statue de cire de l’impératrice Carlota est présente dans le palais, ajoutant une couche supplémentaire d’énigme et de folklore à cette affaire. Gallardo lui-même propose une visite nocturne du palais aux journalistes, promettant une expérience « exorcisante ».
Pendant que la version fantasque du gouverneur séduit les amateurs de récits paranormaux, d’autres théories émergent, allant de l’hypothèse d’une farce à celle d’une manifestation artistique. Le journal espagnol El País évoque même la possibilité d’une prostituée, sans toutefois apporter de preuves concrètes. Une chose est sûre, la femme nue du balcon du palais de San Luis Potosí a réussi à captiver l’attention bien au-delà des frontières de l’État mexicain.