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Accusée de l’horreur, elle persiste : « Mes filles handicapées respirent encore ! »

Dans une affaire qui intrigue et déconcerte, une mère affirme contre toute attente que ses deux filles polyhandicapées, disparues depuis 2016, sont bel et bien vivantes. Alors que la justice cherche des réponses, le voile sur cette énigmatique histoire peine à se lever.

« Je maintiens que mes filles sont en vie »

Au cœur de cette ténébreuse affaire, Naïma Bel Allam, une mère de 57 ans, se retrouve face à la justice, accusée du meurtre de ses deux filles. Avec une assurance qui laisse perplexe, elle déclare : « Je maintiens que mes filles sont en vie ». Cette affirmation, lancée comme un défi aux juges et aux preuves scientifiques, appelle une question pressante : si ces enfants sont vivantes, où sont-elles et pourquoi demeurent-elles cachées depuis tant d’années ?

La mère se retranche derrière un refus catégorique de divulguer plus d’informations

Naïma tisse un récit pour le moins étrange, affirmant avoir « confié » ses filles à une inconnue sur une aire d’autoroute en 2016. Les détails fournis par l’accusée semblent flous et peu convaincants. Les contradictions ne cessent de s’accumuler, comme lorsqu’elle mentionne une certaine « Malika », prétendument détentrice du secret de la localisation des filles. Face à l’insistance de la présidente de la cour d’assises, la mère se retranche derrière un refus catégorique de divulguer plus d’informations, invoquant la sécurité de ses filles.

L’atmosphère s’alourdit lorsque l’accusée, prise d’assaut par des questions inlassablement répétées, finit par laisser échapper des accès de colère. Les experts psychiatres dépeignent le portrait d’une femme à la personnalité complexe, empêtrée dans une « opposition monolithique conflictuelle » avec la justice. Pourtant, aucune pathologie mentale évidente n’est signalée, laissant supposer une pleine conscience des faits et actes reprochés.

Les deux jeunes filles, âgées de 12 et 13 ans au moment de leur disparition, n’ont plus été aperçues depuis leur prise en charge par un institut spécialisé. L’annonce de leur disparition, retardée et finalement signalée par les services sociaux, a mené à la mise en examen de Naïma Bel Allam, initialement pour « délaissement de mineures », puis requalifiée en « homicides volontaires aggravés » suite à des indices troublants découverts à son domicile.

Alors que le procès se poursuit, la quête de la vérité se heurte à un mur de réticences et de secrets. La mère, en proie à une colère farouche, campe sur ses positions, refusant d’apporter la moindre « preuve de vie » pour étayer ses dires. Entre déni, dissimulation et éclats émotionnels, le sort tragique des deux innocentes reste une énigme, un drame familial qui déchaîne les passions et interroge la part la plus sombre de l’âme humaine.

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