À 77 ans, elle n’avait pas le « bon » tour de poignet pour un bracelet électronique : la décision de justice est choquante !
Dans un monde où les nouvelles insolites côtoient les faits divers du quotidien, certaines histoires captent l’attention et suscitent l’émoi bien au-delà des frontières de leur origine. Aujourd’hui, c’est le cas singulier de Gaie Delap, une militante écologiste britannique de 77 ans, qui nous interpelle par son parcours judiciaire pour le moins atypique. Comment une personne destinée à passer le reste de ses jours sous surveillance électronique se retrouve-t-elle finalement derrière les barreaux faute d’un accessoire adapté à sa morphologie ? Plongeons dans le récit édifiant de cette situation où la technologie, censée offrir une solution de compromis, devient une source d’imbroglios administratifs.
Impossibilité de le fixer à sa cheville également
En dépit d’une libération sous conditions accordée, la septuagénaire n’a pu éviter la réincarcération. La raison invoquée par les autorités britanniques ? L’absence d’un bracelet électronique de taille adéquate pour ses poignets délicats. Autre complication, l’impossibilité de le fixer à sa cheville due à une condition médicale préoccupante, menaçant de thrombose veineuse profonde. Une réalité qui a plongé Gaie Delap, membre engagée du groupe Just Stop Oil, dans une situation kafkaïenne.
« Nous sommes scandalisés par le retour de Gaie en prison. Nous savons que c’est cruel et totalement inutile »
La situation de Gaie Delap a déclenché une vague d’indignation parmi ses supporteurs et sa famille. Les déclarations de son frère à la presse sont éloquentes : « Nous sommes scandalisés par le retour de Gaie en prison. Nous savons que c’est cruel et totalement inutile ». Un sentiment d’injustice amplifié par la période des fêtes qui approche, soulignant une réalité des plus amères.
Son ami Mike Campbell a quant à lui souligné l’absurdité de la situation et l’impact d’une telle décision sur les ressources publiques : « Gaie ne représente absolument aucune menace pour la communauté. Son retour en prison est un gaspillage ridicule de ressources et d’argent. »
Au cœur de ce débat juridico-technologique, la question de la proportionnalité de la peine a été soulevée par Carla Denyer, membre du Parlement du Royaume-Uni issue du parti écologiste. L’élue a exprimé sa préoccupation face à une sanction jugée « disproportionnée » pour des actions « entièrement pacifiques et non violentes », menées dans le but de sensibiliser à l’urgence climatique.