A 72 ans, ce Français se fixe de courir 1 200 km en moins de 20 jours !
Agé de 72 ans, Jacques Morel s’est inscrit à une grande course à pied dans le désert de Mauritanie en octobre 2022. Le challenge est de parcourir 1 200 km en moins de vingt jours.
Âgé de 72 ans, licencié au club de Sainte-Maxime Athlé dans le Var depuis plus de dix ans, Jacques Morel se plaît à participer à de nombreuses courses hors du commun : Diagonale des fous à la Réunion, ultra-trail du Mont-Blanc, grande traversée du Colorado…
Jacques Morel s’est mis à la course à pied par le plus grand des hasards.
« Mes copains courraient et me chambraient parce que je ne les accompagnais pas »
« Je voyais mes copains courir et ils me chambraient parce que je ne les accompagnais pas. Ils me disaient que je n’en étais pas capable. Un jour, j’ai craqué. Je suis sorti avec eux et j’ai mis un point d’honneur à tous les battre », raconte l’ancien ingénieur en industrie qui ne pratiquait plus de sport depuis des années à cause de son travail.
« Mais dans ma jeunesse, j’ai fait du football, du rugby, du tennis, du basket en compétition », ajoute-t-il.
Le septuagénaire a réalisé un premier exploit personnel en participant au marathon des Sables au début des années 2000.
« C’était une belle expérience et je n’ai pas trop souffert. Ce n’était pas trop dur », se souvient-il.
Il a ensuite enchaîné des compétitions, des courses de 24 heures, des expéditions de montagne, des 100 km…
En 2019, Jacques Morel a participé à une course organisée dans le désert de Mauritanie. Il a parcouru 1 000 km non-stop.
« Cela s’est bien passé. J’ai juste rencontré des problèmes avec mon GPS qui est tombé en panne. Donc pendant 500 ou 600 km, j’ai navigué à vue, seul ». Il a bouclé la distance en onze jours.
Il lui manque 8 000 euros pour payer la course
Jacques Morel a décidé de participer une nouvelle fois à la grande traversée du désert mauritanien en octobre et novembre 2022.
« Nous devrons parcourir 1 200 km en vingt jours maximum », explique le coureur. Il prévoit de franchir la ligne d’arrivée douze ou quinze jours après le départ.
« Cela dépend du terrain, de ma forme et du climat. Il fera très chaud alors il faudra s’adapter. »
Au total, une vingtaine d’athlètes représentant une quinzaine de pays vont relever ce défi.
« Il y aura des Japonais, des Américains… Nous avons été choisis car nous sommes tous des coureurs expérimentés », confie le challenger.
« Il faut payer l’inscription, tout l’équipement mais aussi l’organisation de l’événement, l’encadrement, le personnel médical… ». Il lance donc un appel pour trouver des sponsors qui accepteraient de l’aider pour payer les 8 000 euros manquants.