14 personnes blessées à une rave-party près d’un camp de gens du voyage…
Dans l’ombre de la nuit festive, une onde de choc a traversé la tranquillité de Brie, en Ille-et-Vilaine. Lors d’une rave-party hors du commun, ce qui devait être une célébration de la musique et de la liberté s’est transformé en un affrontement inattendu. Voici le récit d’une nuit où les décibels ont fait place à la discorde, réveillant les tensions latentes entre deux communautés.
Un dispositif impressionnant
Imaginez un entrepôt désaffecté, témoin d’une jeunesse en quête d’évasion à travers les rythmes électroniques. Environ 3000 âmes y avaient trouvé refuge pour une nuit, loin de l’agitation du quotidien. Selon des informations recueillies, cette réunion improvisée de mélomanes se tenait non loin d’un camp de gens du voyage…
Au cœur de la soirée, la tension montait en crescendo, menant à des échanges houleux. Des projectiles étaient lancés, des battes de baseball brandies avec férocité, relatent ceux présents sur les lieux. Les forces de l’ordre, alertées par cette discorde, intervenaient pour éviter une tragédie. Les services de secours n’étaient pas en reste, déployant un dispositif impressionnant pour parer à toute éventualité.
Un événement imprévu
Face à cet événement imprévu, l’intervention des services d’urgence était massive. Pas moins de 120 pompiers et une brigade de 80 gendarmes étaient sur le pied de guerre, prêts à affronter les flammes d’un conflit qui pourrait s’enhardir. Ils établissaient un poste de secours avancé pour traiter les blessures légères de 15 participants, dont une partie était dirigée vers des structures hospitalières pour des soins plus approfondis.
Le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, élevait la voix pour condamner les violences et rappeler chacun à ses responsabilités. La musique, elle, s’était tue vers 1h du matin, sous l’égide des organisateurs soucieux de rétablir le calme. Au lever du jour, la quiétude reprenait ses droits tandis que les participants quittaient les lieux.
Des témoignages recueillis auprès des fêtards révèlent une ambiance d’incompréhension et d’effroi. Thomas, réveillé en pleine nuit par le chaos, décrit une scène où les pierres et autres objets volaient dans tous les sens. Un autre participant, Pierre, mentionne des avertissements préalables qui n’avaient pas été pris au sérieux. Un membre de la communauté des gens du voyage, quant à lui, justifie l’intervention au nom de la protection des siens, évoquant la découverte d’une seringue dans son jardin.
Malgré l’intensité de l’événement, la préfecture rapporte que des mesures ont été prises pour maintenir l’ordre : des verbalisations pour participation à une manifestation interdite et détention de stupéfiants ont été enregistrées, ainsi que deux gardes à vue effectives et la saisie du matériel de sonorisation.