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À 88 ans, il est champion de ski nautique !

Depuis une cinquantaine d’années, Jean Gueury pratique le ski nautique. Aujourd’hui à 88 ans, il continue de participer à des compétitions « pour le plaisir » et s’entraîne quasiment tous les jours.


A 88 ans, Jean Gueury se rend « quasiment tous les jours » au stade nautique d’Arc-sur-Tille pour s’entraîner au ski nautique, un sport qu’il pratique depuis une cinquantaine d’années. 

Le plus vieux compétiteur en France et en Europe

« J’ai commencé à l’âge de 38 ans. Avec ma femme, nous étions en train de camper au bord de la Saône et nous avons vu des skieurs sur l’eau. Nous avons trouvé cela incroyable », raconte-t-il.

Le couple décide alors de s’initier au ski nautique seul. 

« Nous en avons bien bavé. Mais au fur et à mesure, nous avons progressé », confie-t-il.

Tous les deux s’inscrivent dans un premier club avec leurs enfants.

 » J’ai souvent emmené mon fils et ma fille à des compétitions et je trouvais parfois le temps long… Puis je me suis rendu compte que je skiais aussi bien que certains jeunes ! », raconte–t-il.

Jean décide alors de devenir lui aussi compétiteur.

Ce dimanche 31 juillet 2022, il a participé à un championnat organisé à Laroche-Saint-Cydroine avec son arrière-petit-fils. 

« Nous étions onze en lice et je suis arrivé troisième »

« Nous étions onze en lice et je suis arrivé troisième », raconte-t-il.

L’octogénaire affirme être le plus vieux compétiteur en France et en Europe. 

« Le deuxième Français a dix ans de moins que moi. Dans le monde, je fais partie des trois plus âgés… À force de nous croiser, nous nous connaissons tous et nous créons des liens amicaux. Moi, je ne me prends pas la tête. À mon âge, je ne vise plus les podiums, je fais surtout ça pour le plaisir », explique-t-il.

Avant d’ajouter : « J’ai arrêté de sauter sur le tremplin à 80 ans car on m’a conseillé de faire attention et cela me faisait de plus en plus peur… Le ski nautique est un sport très violent. Nous pouvons atteindre 80 km/h lorsque nous passons les bouées… Avant, j’en faisais six ou sept par an. Maintenant, je me limite à quatre car je récupère beaucoup moins vite ».

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